Nous nous sommes rendus au GAEC Berland Michel et Denis, où nous avons été très bien accueillis. Il s’agit de la ferme où j’ai effectué mon stage de fin de première année à l’institut. C’est une exploitation où la production animale est dominante. On y trouve un cheptel bovin qui compte actuellement environ 135 vaches charolaises ainsi qu’un élevage ovin de 140 brebis charollaises (il faut rajouter un « L » pour la race de moutons).
De nombreuses prouesses de l'élevage. |
Paysage typique du Charolais, le bocage. |
C’est une production qui demande beaucoup de temps mais qui est très bien valorisée. En effet, l’objectif de cet atelier est de parvenir à élever en moins de cinq mois un veau présentant une viande de couleur rose clair voir blanche pour un poids de carcasse d’environ 140 kg. Ce sont en effet la couleur de la viande ainsi que sa texture qui sont activement recherchés par les consommateurs de ce type de produit. La consommation quasi exclusive de lait entraine la carence en fer du veau, ce qui rend sa viande très claire.
Le GAEC conduit également un cheptel ovin. La race charollaise est une race bouchère. Près de 80 % des agneaux sont vendus en reproducteurs, mâles et femelles confondus.
En cette période de l’année, nous avons donc visité les vaches qui venaient d’être rentrées. Les ovins étaient encore au pâturage. Une quarantaine de veaux étaient déjà nés et une partie de ceux-ci ont été conduits en veaux de lait.
Nous avons eu l’occasion de découvrir une litière innovante pour les bovins : la balle de riz. Il s’agit de l’écorce du grain de riz. C’est une matière intéressante du fait qu’elle permet de maintenir l’état sanitaire du troupeau correct grâce à une bonne absorption de l’humidité. Les bêtes restent ainsi au sec plus longtemps.
Julien Fromentin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire